Bijouterie - Un aperçu

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Bijouterie Pas un autre mystère

Sous cette fonction peuvent se grouper des objets aussi multiples que : les peignes, les attaches de capes, ceintures, pics à chapeaux ou à coiffes... mais aussi bagues-sceaux, bagues-clefs, châtelaines… L'objet devient un vecteur du souvenir, relatif à une personne, une chose, un lieu… ayant une importance particulière dans la vie du porteur.

Par ailleurs, un bijou est également un témoin de vie inscrit au cœur de multiples rituels sociaux (offert lors d'un événement marquant comme une communion, un mariage, un passage à la majorité par exemple dans les cultures occidentales...) ou plus personnels. Il portera toujours le souvenir de cet événement qu'il soit ou non porté.

Des griffes similaires qui datent de 100 000 ans avaient été trouvées au site néandertalien des grottes du Pech-de-l'Azé en France. Des coquillages percés trouvés dans la grotte de Los Aviones (Espagne), datés à 115 000 ans, sont également dus à des Néandertaliens. L'usage d'ornements corporels par des Homo sapiens est documenté à Skhul (Israël) et à Oued Djebbana (Algérie) dès le Paléolithique il y a 100 000 à 135 000 ans.

Les meilleurs secrets de Bijouterie

Ils présentent des perforations et des facettes d'usure liées à leur port. Les éléments de parure du Paléolithique supérieur d'Europe ont été étudiés par Yvette Taborin. L'analyse des premiers objets de parure permet d'en distinguer deux types : les parures issues de la simple collecte (l'intervention de la main de l'homme ne créant que le moyen de les attacher ou les suspendre) et les parures inventées (à partir d'une modification totale ou partielle du matériau d'origine).

Yvette Taborin s'est penchée sur des classifications qui ont permis de mettre en évidence que l'usage de certaines dents en parure n'étaient pas nécessairement en corrélation avec la répartition statistique des faunes présentes et chassées sur le territoire. Par ailleurs, les dents les plus utilisées quand il s'agit de carnivores sont les canines, les incisives s'agissant d'herbivores.

Dans ce cas, ils sont sélectionnés pour leur grande proximité avec les espèces vivantes. En ce qui concerne la parure inventée, elle privilégie les matériaux tels que l'os, l'ivoire, les bois de cervidés et quelques minéraux tendres (calcaire, lignite…). La diversité et la facture de ces parures est remarquable au Magdalénien.

Façonnée dans de nombreux matériaux (coquillage, os…), elle est assemblée dans une multitude de formes (coiffes, installations sur les vêtements, parures de bras ou de jambes…). Quelques objets du trésor de Blanot datant de l'âge du bronze et conservés au musée archéologique de Dijon. La tombe 43 de la nécropole de Varna contient les bijoux en or les plus anciens connus à ce jour.

5 faits simples sur le Bijouterie décrit

Le bassin méditerranéen voit fleurir les centres de bijouterie. Les bijoutiers voyagent pour s'installer dans les comptoirs d'échanges dans lesquels ils pourront faire commerce avec de nouveaux clients. Ils emportent avec eux savoir-faire et techniques et les modifient et agrémentent en fonction des goûts et attentes de leurs clients. En Amérique, les peuples précolombiens vouaient une admiration à l'or, pour eux sa symbolique étaient extrêmement forte et il n’aspiraient pas à posséder d'or.


Le collier-pectoral gréco-scythe en or du kourgane royal de Tovsta Mohyla (Ukraine) – seconde moitié du IVe siècle av. J.-C. En Europe les Scythes développent la technique de la fonte à cire perdue grâce aux os de sèche, du cloisonné et du repoussé. Peuple nomade guerrier, domestiquant les chevaux, L'art animalier et le bestiaire qui en découle ainsi que la chimère sont des motifs récurrent de L’orfèvrerie scythe, art populaire.

La particularité de ces bijoux, en plus de leur apparence stylisée est qu’ils réalisaient des objets d’apparat: arrachements pour chevaux (Cheval de Przewalski. Bijouterie) ils transformaient ainsi leurs chevaux laissant penser à leurs ennemis qu’ils possédaient des créatures fantastiques. Torques celtiques réalisés entre 300 et 200 av. J.-C. En Europe, le peuple celte du VIIe siècle av. le premier réputé pour la qualité de ses parures et de ses bijoux. Comme pour beaucoup de cultures antiques, les connaissances que nous avons sur l'orfèvrerie celte se base sur Cliquez ici ce que nous avons retrouvé dans les tombes. Les Celtes enterraient leurs monarques avec des colliers de pierres précieuses, des anneaux de verre, des bracelets, et des parures d'or et de bronze.

Les journaux de Bijouterie

Après avoir été associés aux divinités, l'or fût associé aux puissants (des éléments en or ont été retrouvés dans la tombe du pharaon Djer de la première dynastie) - Bijouterie. Les Égyptiens possédaient une grande maîtrise de la taille de pierre, de la faïence, du travail du cloisonné ainsi que de la ciselure

En Afrique antique, chez de très nombreux peuples d'Afrique de l'Ouest, la bijouterie est déjà un art. La tribu des Peuls (vivant dans le Sud du Mali) exploite de petits gisements d'or depuis les temps les plus reculés. Les regarde ici femmes les plus aisées portent des boucles d'oreilles d'or torsadé souvent enduit d'une patine.

Les femmes ne pouvant pas se permettre d'acheter des boucles d'oreilles en or leur préfèrent des bijoux en paille imitant leur effet torsadé. Le littoral du Ghana était aussi riche en orfèvrerie, l'or y symbolisait la force de vie sacrée ainsi que la divinité créatrice de la Terre. Les bijoux étaient destinés aux chefs des tribus ici pour symboliser leur rang.

Tableau-reliquaire de la Vraie Croix, Byzance, XIe siècle, argent doré. Le Moyen Âge connaît une pénurie d'or en Europe, les techniques de dorure se perfectionnent alors. Il n’existe pas de séparation entre les arts majeurs et mineurs, les bijoux et objets d’orfèvrerie sont essentiellement au service de l’Église (Reliquaires, Autel, des images pieuses…).

Les bases de Bijouterie

L'orfèvrerie et les bijoux sont principalement des mises en scène de passages bibliques, de représentation de Saints. Ces objets sont très riches de motifs, de pierres et de perles. La renaissance, très fortement influencée par l'art antique grec et romain, entraîne une redécouverte et une prolifération de certaines techniques et bijoux tel que la glyptique et les camées.

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